Dr Léa Pare Toé est responsable de l’engagement des parties prenantes pour Target Malaria Burkina Faso, qui fait partie du consortium Target Malaria basé à l’Institut de Recherches en Sciences de la Santé (IRSS) à Bobo-Dioulasso. Elle a rejoint le projet en 2012 et est spécialiste de l’analyse socio-anthropologique des maladies à transmission vectorielle.
Dr Paré Toé a obtenu son doctorat en anthropologie et sociologie à l’université d’Aix-Marseille, en France, en 2010. C’est au cours de sa formation et de sa carrière que Léa a développé un intérêt pour la recherche sur le paludisme d’un point de vue anthropologique.
Auteure de plusieurs publications depuis 2000, Dr Paré Toé s’intéresse aux représentations sociales du paludisme en lien avec l’acceptation des moyens de lutte contre la maladie développée par la science et la technologie. Ses différents travaux ont souligné la nécessité de stratégies d’engagement précoce dans la recherche sur le paludisme et l’importance d’examiner les perceptions, les attentes et les contraintes liées à l’utilisation et à l’allocation de la recherche par les populations bénéficiaires.
Dr Paré Toé est l’une des pionnières des sciences sociales s’intéressant aux technologies génétiques du point de vue des communautés locales et des parties prenantes. Elle a récemment contribué à l’élaboration d’un modèle d’accord communautaire pour la recherche sur les approches génétiques de la lutte contre le paludisme en Afrique.
Dr Paré Toé est profondément engagée dans la motivation de la prochaine génération et espère que son travail permettra aux jeunes filles de poursuivre une carrière dans les sciences et les technologies. En reconnaissance de son travail novateur, Dr Paré Toé, en tant que ressortissante burkinabè, a été nommée Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques lors des célébrations de la fête de l’indépendance du Burkina Faso en 2024. En 2025, elle a été l’une des principales voix de « Changer l’histoire », une campagne de sensibilisation menée par Malaria No More UK et axée sur l’impact du paludisme sur les femmes et les filles.
