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À l’approche de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme 2024 

posté 18th avril 2024 par Aminah Alhamdu

Le 25 avril est la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, une manifestation annuelle destinée à attirer l’attention sur cette maladie et à revenir sur les développements de l’année écoulée. En 2024, la communauté antipaludique a choisi le thème « Genre, équité et droits de l’homme », soulignant l’effet disproportionné de l’endémie du paludisme sur les femmes et les jeunes filles, en tant que soignantes, travailleuses de la santé et patientes affectées par la maladie. 

Selon le rapport de l’OMS sur le paludisme dans le monde, en 2022, au moins 12,7 millions de grossesses dans la région Afrique de l’OMS ont été exposées à l’infection. Même lorsqu’elles ne sont pas infectées par le parasite, les femmes sont souvent contraintes de rester à la maison pour s’occuper des membres de leur famille qui souffrent du paludisme, ce qui les empêche de travailler et d’aller à l’école, et creuse considérablement l’écart entre les sexes en matière d’éducation et de finances. Pour ces raisons, il est évident que l’éradication du paludisme n’aura pas seulement un effet positif sur les soins de santé en Afrique, mais aura également un impact sur la vie quotidienne, l’éducation et les perspectives économiques de nombreuses femmes et filles africaines. 

Target Malaria conduira une campagne d’une semaine et une série d’événements pour sensibiliser le public au paludisme, à la pertinence contextuelle de l’équité entre les sexes et des droits de l’homme, et à la façon dont notre approche de la réduction de la transmission par la technologie d’impulsion génétique pourrait être un outil futur de contrôle de la maladie. 

À l’approche de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, le professeur Abdoulaye Diabaté, chercheur principal de Target Malaria Burkina Faso, participera à la conférence annuelle TED (du 15 au 19 avril) et y prendra la parole sur le thème de l’impulsion génétique comme outil de contrôle du paludisme. Il s’agit d’une occasion unique de partager nos recherches innovantes avec un public plus large, au-delà de la communauté scientifique et des parties prenantes régionales en Afrique. 

La semaine dernière, le Dr Samantha O’Loughlin et le Dr John B. Connolly de Target Malaria ont rejoint le Dr Michael Santos du FNIH pour animer une session sur l’impulsion génétique lors de la réunion annuelle du groupe de travail sur la lutte antivectorielle (VCWG) de RBM (15-17 avril), à Kigali, au Rwanda. 

Vous pouvez également vous attendre aux célébrations de la Journée mondiale durant le congrès de l’Initiative multilatérale contre le paludisme (MIM), qui se déroulera du 21 au 26 avril, également à Kigali, au Rwanda. Le 23 avril, le professeur Abdoulaye Diabaté se joindra à Naima Sykes, responsable de notre équipe mondiale d’engagement des parties prenantes, pour prendre la parole lors d’un symposium sur « le rôle des scientifiques et des communautés africaines dans le développement des technologies génétiques pour la lutte contre les vecteurs du paludisme ». 

Nous avons mis au point un modèle de wax dans le style africain traditionnel qui fait un clin d’œil à notre approche scientifique de l’éradication du paludisme et au thème du genre. Nos partenaires africains du Burkina Faso, du Ghana et de l’Ouganda nous feront part de leur contribution au débat sur la crise du paludisme dans leurs pays. 

Dans le prolongement de la déclaration de Yaoundé, nous encourageons la communauté mondiale à réaffirmer sa détermination dans cette lutte et à s’unir pour franchir les prochaines étapes en vue d’éradiquer le paludisme de notre vivant.