Points forts de la conférence de la PAMCA à Addis-Abeba
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Du 17 au 21 septembre, l’Association panafricaine de lutte contre les moustiques (PAMCA) a tenu sa conférence annuelle à Addis-Abeba, en Éthiopie, sur le thème : « Réorienter la surveillance et la gestion dans le contexte des menaces émergentes des vecteurs de maladies ».
La conférence a rassemblé des professionnels de la lutte antivectorielle de toute l’Afrique et du monde entier. Elle a souligné l’importance de la collaboration et de l’innovation au niveau panafricain pour mettre fin aux maladies à transmission vectorielle. Target Malaria était présent avec des membres de l’équipe basés au Burkina Faso, au Ghana, en Ouganda et au Royaume-Uni, travaillant sur l’entomologie, la biologie moléculaire et l’ingénierie, l’engagement des parties prenantes, la communication et plus encore.
Avant la conférence principale, deux formations sur l’impulsion génétique ont eu lieu, organisées par des membres de l’équipe de Target Malaria. L’objectif de la formation courte (3 jours) et de la formation de base (1 jour) sur l’impulsion génétique était de fournir une compréhension technique de base des technologies d’impulsion génétique et de couvrir l’acceptation par le public, les questions réglementaires et les préoccupations écologiques.
Tout au long de la conférence, plusieurs membres de l’équipe Target Malaria ont exposé, dirigé des présentations et participé à des tables rondes sur l’engagement des parties prenantes, l’entomologie et la biologie moléculaire.
Victor Balyesima, de Target Malaria Uganda à l’Institut de recherche sur les virus de l’Ouganda, a présenté son poster qui illustre son étude sur l’adaptabilité des moustiques à leur environnement, en examinant la fréquence de l’inversion 2La dans les chromosomes.
Jacqueline Aidoo de Target Malaria Ghana à l’Université du Ghana a présenté son poster sur la température et son effet sur les moustiques mâles adultes Anopheles gambiae. L’étude de Jacqueline avait pour but d’aider à trouver la température optimale pour le transport des moustiques avec impulsion génétique. Cette étude fait partie des travaux de l’équipe ghanéenne sur l’élevage des moustiques et les études sur la condition physique des mâles d’Anopheles gambiae.
Thomas Gyimah, de Target Malaria Ghana à l’Université du Ghana, a présenté un poster sur l’étude de l’Anopheles gambiae en tant que pollinisateur efficace des plantes. Son étude contribue à notre compréhension des impacts écologiques possibles de la suppression de la population de moustiques Anopheles gambiae.
Afia Serwaa Karikari de Target Malaria Ghana à l’Université du Ghana a présenté un poster sur l’influence des paramètres de l’eau sur les larves d’Anopheles gambiae et leur faune cohabitante. Son étude contribue à notre compréhension des impacts écologiques possibles de la suppression de la population de moustiques Anopheles gambiae.
de Target Malaria Burkina Faso, Institut de Recherche en Sciences de la Santé, a présenté son poster sur les approches d’engagement des parties prenantes pour répondre aux préoccupations concernant les moustiques génétiquement modifiés au Burkina Faso.
Dr. Ace North, de l’Université d’Oxford, a présenté des études de modélisation sur l’impact potentiel des lâchers de moustiques génétiquement modifiés en Afrique de l’Ouest. Il a mis en évidence des modèles montrant comment l’impulsion génétique peut réduire les populations de moustiques et réduire la transmission du paludisme. Le Dr Penny Hancock a présenté un exposé sur la conception d’essais sur le terrain des lâchers de moustiques avec impulsion génétique pour détecter leur impact sur les populations de vecteurs du paludisme à l’aide de données de modélisation.
Lors d’un panel sur les sciences sociales et leur rôle dans la recherche, les docteurs Lea Pare Toe et Alexandre Quach ont discuté de l’importance de l’implication des chercheurs en sciences sociales dans la recherche scientifique dès le début, notant qu’elle doit être considérée comme une partie essentielle du développement scientifique.
Le professeur Sir Tumani Corrah a conclu sur une note inspirante en déclarant : « L’avenir de la science en Afrique repose sur les épaules des jeunes scientifiques ».