Que faites-vous chez Target Malaria et qu’appréciez-vous dans votre travail ?
Je soutiens les efforts d’engagement des parties prenantes au niveau national, en travaillant en étroite collaboration avec les organismes gouvernementaux, les autorités réglementaires, la société civile et les institutions culturelles, afin de créer une compréhension commune de nos recherches et de renforcer la confiance dans la technologie. J’apprécie le fait que mon travail se situe à la croisée de la science, de la politique et de la société. Il est extrêmement gratifiant de voir les parties prenantes s’informer, poser des questions critiques et façonner activement la voie d’un projet qui pourrait transformer la lutte contre le paludisme.
Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans ce domaine ?
Ayant grandi dans une région touchée par le paludisme et ayant ensuite étudié l’économie, la politique et le suivi et l’évaluation, j’ai pris conscience du coût humain et économique de cette maladie. J’ai réalisé que combler le fossé entre la science et les communautés par le biais de l’engagement était tout aussi essentiel que la technologie elle-même. Cette prise de conscience m’a poussé à travailler à la croisée de la politique, des parties prenantes et de la science.
Qui vous inspire ?
Je suis inspiré par toute l’équipe de Target Malaria. Les efforts de l’équipe pour orienter la santé publique à l’aide de la science, de la technologie et de la diplomatie ont montré qu’il était possible non seulement de lutter contre le paludisme, mais aussi d’éradiquer cette maladie, ce qui aurait un impact sur des millions de personnes.
Avez-vous des conseils à donner à d’autres jeunes scientifiques ?
La science n’existe pas en vase clos. Elle doit s’engager, réagir et évoluer avec la société qui l’entoure. Apprenez à écouter et à communiquer autant qu’à innover.