Parties prenantes
Notre approche globale d’engagement des parties prenantes est axée sur les groupes les plus pertinents :
Bénéficiaires potentiels et personnes directement touchées par nos recherches en Afrique.
Ce principe fondamental repose sur des considérations éthiques, à commencer par le fait qu’en Afrique, le paludisme affecte principalement des populations rurales vulnérables caractérisées par de faibles revenus, un accès limité aux établissements de soins de santé et un niveau moyen d’alphabétisation peu élevé. Notre travail commence dans ces communautés.
Dans les villages et autour de nos insectariums, nous utilisons des outils de communication culturellement appropriés, co-développés en langue locale avec les communautés et les équipes en tenant compte des préférences des parties prenantes.
Aux niveaux national et régional, le projet communique avec de multiples parties prenantes telles que les agences de santé publique (par exemple, les programmes nationaux de lutte contre le paludisme, les ministères de la Santé), les autorités de réglementation compétentes et d’autres institutions de recherche et organisations de la société civile, pour assurer la sensibilisation à la recherche et à son potentiel en tant que nouvel outil de contrôle vectoriel pour lutter contre le paludisme.
Au niveau panafricain, Target Malaria collabore avec les principaux acteurs impliqués dans la prise de décisions en matière de santé publique et de recherche. Parce que la mise en œuvre potentielle de nos technologies s’appuie sur une intervention environnementale à l’échelle régionale dans tous les pays, cet engagement a lieu au niveau sous-régional (communautés d’Afrique de l’Ouest et de l’Est) ainsi qu’au niveau panafricain. Il est nécessaire d’informer et de partager les connaissances afin que les pays puissent tenir des discussions politiques panafricaines quant au cadre de cette recherche.
À l’échelle mondiale, nous travaillons en collaboration avec d’autres experts dans le domaine de la recherche sur l’impulsion génétique ainsi que de l’évaluation des risques et de la science de la réglementation, afin de veiller à ce que les décideurs politiques internationaux disposent d’informations actualisées au sujet des dernières avancées scientifiques dans ce domaine. Des activités d’engagement ont lieu auprès des parties prenantes internationales qui ne sont pas directement touchées par les activités du projet afin de veiller à ce que leurs connaissances et points de vue soient pris en compte lors du développement de la technologie et à ce qu’ils puissent soulever leurs préoccupations. Cet engagement comprend des rencontres avec de nombreuses personnes et organisations diverses, et notamment des scientifiques, des éthiciens, des régulateurs et des groupes de plaidoyer contre le paludisme.
