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Comment fonctionne l’impulsion génétique
À l’heure actuelle, nous évaluons plusieurs approches de modification génétique permettant de réduire le nombre de moustiques vecteurs du paludisme, en particulier les technologies d’impulsion génétique. Ce travail en est encore à un stade précoce, mais nos modèles montrent que cette méthode permettrait potentiellement de réduire considérablement le nombre de moustiques vecteurs du paludisme et donc, la transmission de la maladie, dans des délais socialement pertinents.
L’objectif ultime de toutes les approches à base d’impulsion génétique que nous étudions est de produire des moustiques Anopheles gambiae génétiquement modifiés qui transmettent cette modification génétique à un pourcentage élevé de leurs descendants ; la modification est donc assez vite établie dans toute la population visée – on dit qu’elle est « autonome ». Les modifications génétiques que nous effectuons ont pour objectif de réduire le nombre de moustiques Anopheles gambiae femelles, celles qui piquent et transmettent le paludisme chez l’homme.
Pour ce faire, nous introduisons des gènes qui produisent des enzymes (appelées nucléases) dans Anopheles gambiae. Ces enzymes reconnaissent et coupent des séquences spécifiques d’ADN. Dans le cas de Target Malaria, nos chercheurs coupent de manière précise et perturbent uniquement les séquences de gène spécifiques qui les intéressent, comme les gènes de fertilité ou les gènes de détermination sexuelle qui auront un impact sur la reproduction et donc, sur la taille de la population. Ceci permet de réduire la population de moustiques vecteurs du paludisme de manière durable et relativement économique, car ce sont les moustiques qui font le travail.
Nos travaux se concentrent actuellement sur deux principaux domaines : réduire la fertilité des femelles et biaiser le genre des populations de moustiques.