« Science Speaks » : des scientifiques et des militants africains organisent un événement satellite lors du Sommet mondial de la santé


Speak Up Africa a organisé un événement satellite de haut niveau lors du Sommet mondial de la santé à Berlin : « Science Speaks : African Scientists and Advocates in the Global Malaria Response» (La science s’exprime : les scientifiques et les militants africains dans la lutte mondiale contre le paludisme).
Co-organisé avec le Global Fund Advocacy Network (GFAN), le RBM Partnership to End Malaria, Medicines for Malaria Venture (MMV) et Target Malaria, cet événement a réuni une puissante coalition de voix qui redéfinissent le discours sur le paludisme dans les domaines de la science, du plaidoyer et de la politique.
Peter Sands, directeur général du Fonds Mondial, a prononcé le discours d’ouverture, suivi d’une discussion sur le thème par le Dr Moussa Sarr, chercheur principal et chef du groupe de coopération de l’Institut de recherche en santé, Priscilla Ama Addo, porte-parole et défenseur du GFAN, Alice Neequaye, responsable de la qualité et des partenariats équitables pour MMV, et le professeur Isabella Oyier, chef du département des biosciences du programme de recherche KEMRI-Wellcome Trust (KWTRP). Leur message était clair : l’Afrique n’est pas seulement bénéficiaire des interventions mondiales en matière de santé, elle est également source de recherches révolutionnaires, de leadership politique et d’innovations communautaires.
Au-delà de la science, la session a célébré le potentiel des scientifiques en tant que défenseurs pour mobiliser le soutien et conduire le changement. L’initiative lancée par Speak Up Africa, AVOS – African Voices of Science, amplifie les perspectives des scientifiques africains et rend leur travail plus visible et accessible au public.
L’événement s’est conclu par un appel à l’action : les partenaires mondiaux doivent écouter, investir et collaborer avec les scientifiques et les défenseurs africains. L’événement a été suivi d’un article d’opinion publié dans une publication sud-africaine et intitulé « La prochaine ère de la santé mondiale en Afrique repose sur l’investissement dans les scientifiques africains ».