Target Malaria achève la construction d’un nouvel insectarium au Ghana
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Target Malaria, en collaboration avec l’Université du Ghana, l’Université d’Oxford et l’Université de Keele, a terminé la construction d’un nouvel insectarium et d’un laboratoire au Ghana.
La nouvelle installation est située dans les locaux de l’Université du Ghana, à Legon, à proximité du département de biologie végétale et environnementale (anciennement, le département de botanique) et du département de sciences politiques. Il a été construit pour améliorer l’infrastructure de la recherche sur les moustiques d’une manière conforme aux pratiques internationalement reconnues.
La contribution du Ghana à Target Malaria n’implique pas actuellement d’activités de recherche génétique et l’insectarium n’abritera pas de moustiques génétiquement modifiés.
L’équipe de l’Université du Ghana se concentre sur l' »observatoire écologique » pour étudier les effets écologiques de la suppression des moustiques du paludisme, réalisée en partenariat avec l’Université d’Oxford.
La construction du nouvel insectarium a été motivée par le peu d’espace disponible au sein du département de biologie animale et des sciences de la conservation, d’où le projet opère depuis sa création en 2018. L’installation accueillera les deux projets de recherche.
Le bâtiment comprend trois insectariums, un laboratoire d’imagerie, une salle de congélation, une salle de traitement et une salle de test des pesticides. L’insectarium intègre des caractéristiques distinctives dans le bâtiment pour s’assurer qu’il fonctionne d’une manière conforme aux pratiques internationalement reconnues pour la recherche sur les moustiques. L’installation est équipée des derniers instruments permettant à tout chercheur de réaliser des expériences et de recueillir des données de recherche. Il offrira à l’équipe du Ghana la possibilité de mener des études dans un environnement confiné.
Les activités de recherche de Target Malaria au Ghana permettent aux chercheurs africains d’être à l’avant-garde du développement de solutions innovantes pour le contrôle du paludisme dans les pays endémiques. Le nouveau bâtiment de l’insectarium, ainsi que divers programmes de formation et de renforcement des capacités, permettront également aux chercheurs ghanéens de participer à l’élaboration de nouvelles solutions pour le continent et de contribuer à la formation des futures générations de scientifiques africains.