Les chercheurs sur le paludisme célébrés comme de nouvelles « rock n roll stars » à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme
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À l’approche de la Journée mondiale du paludisme, j’ai eu l’honneur d’être photographié aux côtés d’autres chercheurs sur le sujet par le photographe britannique John Rankin, connu pour ses portraits de Kate Moss, Madonna, David Bowie et la reine Élisabeth II. Il a décrit les chercheurs sur le paludisme comme « les nouvelles stars du rock n roll de notre époque », soulignant que le paludisme est la maladie la plus ancienne et la plus mortelle au monde.
Je travaille comme technicienne senior de recherche au laboratoire Crisanti de l’Imperial College de Londres, qui fait partie du consortium Target Malaria. Ce laboratoire étudie la spermatogenèse et la voie de détermination du sexe de l’embryon chez le moustique du paludisme, c’est-à-dire la manière dont il se reproduit et se transforme en femelle ou en mâle. Je travaille aussi sur la technologie de l’impulsion génétique.
Target Malaria étudie le potentiel des technologies de l’impulsion génétique pour aider à éliminer la transmission du paludisme en Afrique en réduisant la population de moustiques responsables du paludisme. La l’impulsion génétique est un phénomène génétique qui se produit dans la nature et qui biaise l’hérédité, entraînant la propagation rapide d’un trait sélectionné au sein d’une espèce par le biais de la reproduction sexuée.
Crédit : Rankin
J’ai été ravie de voir ces photos publiées dans le Telegraph. D’autres chercheurs travaillant sur le paludisme ont été présentés dans l’article, notamment Ana Lisa Valenciano, scientifique senior chez GSK travaillant sur la découverte de médicaments, Jo Salkeld, médecin et chercheur clinique à Oxford menant des essais cliniques sur les vaccins contre le paludisme et Georgia Whitton, scientifique senior travaillant dans l’unité de surveillance génomique du Wellcome Sanger Institute et menant des recherches sur la résistance aux médicaments, l’évasion des tests rapides et l’efficacité des vaccins.
J’ai également pris la parole lors d’un événement organisé la veille de la Journée mondiale contre le paludisme à la Chambre des Lords par l’APPG sur le paludisme et les MTN, Malaria No More UK et la baronne Liz Sugg. L’objectif de cette réception était d’attirer l’attention sur la lutte actuelle contre le paludisme et de célébrer le travail accompli par les scientifiques soutenus par le Royaume-Uni pour en finir avec cette maladie. Mon discours s’est concentré sur mon expérience du paludisme, sur le fait que j’ai rejoint ce laboratoire en raison de l’incroyable potentiel de ces technologies, et sur l’importance de continuer à soutenir le développement de nouveaux outils comme ceux-ci et de s’assurer qu’ils puissent atteindre ceux qui en ont besoin.
Le moustique et le parasite du paludisme devenant de plus en plus résistants à nos outils actuels, de nouvelles innovations sont essentielles pour aider à mettre fin au paludisme dans cette génération. Je suis fière de contribuer à cette lutte et j’espère voir le paludisme éliminé de mon vivant.