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Célébration des femmes dans la recherche sur le paludisme avec le réseau d’Imperial College de lutte contre le paludisme 

posté 25th mars 2024 par Dr Federica Bernardini

L’année dernière, j’ai rejoint le réseau d’Imperial College sur le paludisme en tant que co-responsable avec Dr Lauren Cator et Dr Penny Hancock. Nous avons organisé l’événement « Celebrating Womxn in Malaria Research » (Célébration des femmes dans la recherche sur le paludisme) sur le campus de l’Imperial College South Kensington le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Nous avions une brillante liste de femmes scientifiques qui ont toutes apporté une contribution à la recherche sur le paludisme dans le cadre du réseau d’Imperial College de lutte contre le paludisme.   

Nous avons commencé par un exposé de Dr Lauren Cator, maître de conférences, qui a présenté un sujet clé de la recherche sur le paludisme : le moustique. À l’aide de superbes images, elle a présenté les éléments de la biologie du moustique qui sont essentiels pour comprendre le rôle de ce vecteur dans la transmission du paludisme.   

Dr Valerie Ukegbu Chiamaka, chercheuse postdoctorale, a plongé dans la vie du parasite du paludisme, Plasmodium, en disséquant les étapes de son cycle de vie et en examinant sa relation avec le moustique vecteur et les hôtes humains.   

J’ai parlé de l’histoire de la lutte anti-vectorielle dans le contexte du paludisme. La lutte anti-vectorielle est une méthode utilisée pour réduire ou éradiquer les vecteurs qui transmettent les maladies. J’ai décrit les différentes formes de lutte anti-vectorielle : la gestion de l’environnement, qui implique des changements à la fois dans l’environnement et dans les habitudes humaines ; les méthodes biologiques, telles que l’introduction de prédateurs naturels ou de concurrents d’une espèce vectorielle cible dans un habitat naturel ; les méthodes chimiques, telles que les insecticides ; et la lutte génétique, qui a conduit à l’explication de l’hérédité mendélienne et super-mendélienne, cette dernière étant basée sur les systèmes d’impulsion génétique.   

J’ai été suivi par Nilani Chandradeva, doctorante en épidémiologie, évolution et contrôle des maladies infectieuses, qui a partagé son expérience d’entomologiste de terrain dans l’archipel des îles Bijagos, en Guinée-Bissau. Nous avons appris à connaître les obstacles auxquels on peut être confronté et les considérations à prendre en compte lorsqu’on mène des recherches en tant qu’étranger à la communauté.   

Dr Athina Georgiadou et Dr Claire Dunican, chercheurs postdoctoraux, ont pris le relais pour détailler l’histoire des traitements contre le paludisme, en abordant les manifestations de la maladie, la pathogenèse et les dernières avancées en matière de vaccins contre le paludisme.  

Dr Kate Willis, Associée de recherche et membre de l’équipe de modélisation de Target Malaria, a démontré la valeur de la modélisation des méthodes de lutte anti-vectorielle dans le cadre d’essais en cage multigénérationnels. La journée s’est terminée par un exposé du Dr Penny Hancock, maître de conférences en biostatistique/épidémiologie (non clinique), également de Target Malaria, qui a souligné l’importance de la modélisation mathématique pour prédire l’effet des stratégies génétiques sur les populations naturelles de moustiques.   

Cet événement a permis aux femmes travaillant dans différents domaines de la recherche sur le paludisme de créer des liens et a constitué une excellente plateforme pour les participants curieux qui souhaitent en savoir plus sur ce domaine de recherche. C’était la manière idéale de célébrer la Journée internationale des droits des femmes. J’espère que le Réseau d’imperial College sur le paludisme continuera à être le lieu de discussions interdisciplinaires pour les femmes et tous les autres acteurs de la recherche sur le paludisme. 

Photo of six of the speakers from the 'Celebrating Womxn in Malaria Research with the Imperial Malaria Network' event
De gauche à droite : Dr Claire Dunican, Dr Athina Georgiadou, Dr Federica Bernardini, Dr Penny Hancock, Nilani Chandradeva et Dr Katie Willis.