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Rendre les travaux scientifiques de Target Malaria accessibles aux enfants

posté 3rd février 2021 par Mark Benedict

L’engagement des parties prenantes est l’un des trois piliers du projet Target Malaria. Nous voulons nous assurer que les communautés locales et autres parties prenantes soient familiarisées avec les travaux de recherche que nous menons et la technologie que nous développons. De plus, nous cherchons à combler tout manque éventuel d’information pour permettre aux parties prenantes de prendre des décisions éclairées, de contribuer à la recherche et de participer au débat public.

Dans le cadre de cet effort, Tilly Collins, Ellen Dotson, moi-même et plusieurs collaborateurs, avons récemment publié des articles dans le Science Journal for Kids (Magazine scientifique pour les enfants). Cette initiative vise à présenter la science en utilisant un langage qui soit à la portée de nos futurs dirigeants, en proposant des centaines d’articles scientifiques ayant été explicitement réécrits pour un public d’enfants. 

Notre papier intitulé « Fluorescent markers rhodamine B and uranine for Anopheles gambiae adults and matings » (Marqueurs fluorescents rhodamine B et uranine pour adultes et accouplements d’Anopheles gambiae) a donc changé de titre et s’appelle « How can we trace malaria mosquitoes? » (Comment suivre la trace des moustiques du paludisme ?). 

Les auteurs du blog commencent par expliquer que les moustiques peuvent transmettre plusieurs maladies et que contrôler la population de moustiques est l’un des moyens que l’on peut utiliser pour lutter contre ces maladies. Pour y arriver, il faut savoir où les moustiques se trouvent, combien il y en a, jusqu’où ils peuvent voler et comment ils se comportent à la reproduction. Une fois le contexte introduit, nous présentons la technique de « marquage-recapture » et les deux pigments – rhodamine B et uranine.

Le papier donne une excellente opportunité de présenter les travaux de Target Malaria et de souligner l’importance de la recherche et de l’innovation pour lutter contre des maladies mortelles telles que le paludisme. Ce n’est pas facile de développer des vaccins et les insecticides ne sont plus aussi efficaces qu’avant pour lutter contre les moustiques. Les auteurs communiquent également les messages de prévention du paludisme, en soulignant qu’il faut éliminer l’eau stagnante, utiliser des moustiquaires, installer des écrans aux fenêtres, et appliquer des insecticides et répulsifs agréés. 

Personnellement, je trouve cela gratifiant de penser que Tilly, Ellen et moi-même avons pu éveiller la curiosité scientifique de quelques enfants susceptibles de faire carrière dans ce domaine. Peut-être que l’un de ces lecteurs fera un jour partie de notre équipe – qui sait ?